Test: DJI Avata 2

Avec l'Avata 2, DJI lance sur le marché le successeur du premier drone Avata. La série Avata fait le lien entre le drone vidéo classique et le drone FPV. Dans ce blog, nous te racontons à quel point DJI a réussi à maîtriser ce défi. Nous avons longuement testé le drone à différents moments de la journée pour te donner la meilleure impression possible de la dernière création du leader du marché DJI.

Comme on a l'habitude avec les drones , la première impression après le déballage est très bonne. Tous les composants sont de haute qualité. Avec un poids de 377 grammes (batterie de vol comprise) le drone lui-même est un peu plus léger que le modèle précédent qui a un poids de vol de 410 grammes. Le design est beaucoup plus simple et attrayant. Tout semble bien en place et compact.

Le contrôleur RC Motion 3 fourni est une version plus évoluée du contrôleur de mouvement du . Le nouveau contrôleur est un peu plus compact et possède des fonctions de commande supplémentaires. L'Avata 2 peut ainsi également voler en arrière et monter et descendre verticalement.

Malheureusement, DJI ne propose pas de kit de démarrage qui comprend le nouveau contrôleur FPV 3. Seulement avec ce contrôleur, on peut effectuer toutes les manœuvres de vol qui sont possibles avec l'Avata 2. Cela ne fonctionne qu'en « mode manuel » et en combinaison avec le contrôleur FPV 3. Dans ce mode, le drone est piloté entièrement manuellement, et il faut beaucoup de pratique et d'expérience si on veut ramener le drone à la maison sans dégâts après les premières tentatives de vol.

Selon DJI, l'Avata 2 promet une durée de vol de 23 minutes au maximum, une altitude de décollage maximale de 5000 mètres au-dessus de la mer, une vitesse de vol maximale de 19 m/s ou 68.4 km/h dans l'UE et en CH (uniquement avec le contrôleur FPV 3 et en mode manuel), une résistance au vent jusqu'à 10.7 m/s ou 38.5 km/h, une caméra 4K avec un capteur 1/1.", une résolution de 12MP, un champ de vision maximal de 155°, 46 Go de mémoire interne pour photos et vidéos, une compatibilité avec des cartes mémoire microSD jusqu'à 512 Go, une stabilisation électronique de l'image, du headtracking, des fonctions Easy Acro (uniquement avec le Motion Controller 3) et bien plus encore.

-Drone FPV : Avata 2 -Casque vidéo : Goggles 3 -Télécommande : RC Motion 3 -Carte mémoire : 32 Go (pour l'enregistrement Goggles) -1 jeu d'hélices de rechange -Clé Allen pour remplacer les hélices -Câble USB-C vers USB-C -Adaptateur de câble USB (USB-C mâle vers USB-A femelle) -Coussin frontal pour les Goggles -Lentilles correctrices Goggles +2D - -6D et 0D - -8D pour les porteurs de lunettes -Dragonne pour contrôleur RC Motion 3 -Guide rapide et plusieurs documents d'information

La durée de charge dépend du chargeur USB utilisé. DJI recommande le chargeur original DJI 65W. Pendant le test, j'ai utilisé un chargeur USB avec Quick-Charge 3.0. La charge rapide des accus a également fonctionné avec celui-ci. Les voyants LED de l'état des accus clignotent à des vitesses différentes en fonction de la vitesse de charge. C'est ainsi que l'on peut savoir si le chargeur et le câble USB supportent la fonction de charge rapide.

Lorsque le drone, le casque et le contrôleur sont éteints, il est possible de vérifier l'état de l'accu en appuyant brièvement sur le bouton marche/arrêt de chaque élément. Pour allumer ou éteindre les différents éléments, il faut appuyer une fois brièvement et une fois longuement sur le bouton « marche/arrêt », comme c'est typique pour les drones DJI.

La version actuelle de l'application DJI Fly peut être téléchargée via le code QR qui se trouve à l'intérieur du couvercle de l'emballage. L'application est absolument nécessaire pour configurer le drone la première fois. L'Avata 2 n'est pas compatible avec une version de l'application Fly existante. Il faut mettre l'application à jour en installant la dernière version. L'application DJI Fly ne peut toujours être téléchargée que sur le site web de DJI et dans l'Apple App Store. Si vous possédez un smartphone avec système d'exploitation Android, vous devez télécharger l'application via le site web de DJI.

L'application guide l'utilisateur à travers la première installation complète, y compris l'activation des composants, les mises à jour du logiciel, l'installation du casque avec réglage des dioptries, de la distance entre les yeux et du bandeau frontal, et elle explique toutes les fonctions de commande du contrôleur RC Motion 3. Pour la première installation, il faut brancher le smartphone au casque par l'intermédiaire d'un câble USB. Grâce au câble adaptateur fourni, n'importe quel câble de données USB peut être utilisé pour le branchement au casque.

Pour notre casque de test, il était nécessaire de retirer la carte microSD fournie. Seulement ainsi la première installation a fonctionné sans problème. A part cela, l'installation guidée par l'appli est un jeu d'enfant. Lorsqu'on utilise l'appli pour la première fois, il est important de créer un compte DJI. Sans celui-ci, l'application DJI Fly ne peut pas être utilisée.

Une fois l'installation initiale terminée et les accus rechargés, tout est prêt pour les premiers vols. Avec le nouveau bandeau, les Goggles 3 sont très confortables et peuvent être portés plus longtemps. Le casque ne pèse plus sur le visage. Avec les bandeaux traditionnels, le nez devient souvent un problème douloureux lorsque le casque est pressé contre le visage. Avec le nouveau bandeau, le casque repose légèrement sur le visage, et l'angle d'appui peut être ajusté. D'autres adaptations au visage sont possible grâce au coussin frontal supplémentaire. La lèvre en caoutchouc souple protège les yeux de manière fiable de l'infiltration de lumière.

Pour le premier vol, il vaut mieux placer le casque seulement sur le front. De cette manière, on voit le drone directement et comment il réagit aux commandes. En activant la fonction Real View, on voit l'environnement grâce aux caméras intégrées, même lorsqu'on porte le casque sur les yeux. Pour commencer, il est toutefois recommandé de suivre le drone avec les yeux nus. Bien que le contrôleur de mouvement soit adapté aux débutants, il faut s'habituer à ce type de commande avant de pouvoir se lancer.

Le drone peut être piloté avec précision. Pour les débutants, le contrôleur de mouvement est certainement le bon choix. Si vous avez envie de faire des manœuvres de vol comme des powerloops, des split-s et des plongées verticales, il vaut mieux s'acheter un contrôleur FPV.

Ce qui frappe par rapport à un drone vidéo DJI classique, c'est que l'Avata 2 n'est pas équipé de capteurs d'obstacles qui pourraient empêcher ou réduire le risque d'une collision. Ceux qui s'aventurent près des bords du terrain ou qui veulent traverser des passages étroits sont obligés de le faire avec la prudence nécessaire. L'Avata 2 n'est pas construit de manière à pouvoir être réparé par son propriétaire. Si le drone est endommagé, il faut l'envoyer à DJI. Cela vaut donc la peine de jeter un coup d'œil sur les offres DJI Care. Avec celles-ci, les réparations sont effectuées par DJI à moins de frais. Des incidents tels que l'envol du drone, les dégâts d'eau et les collisions sont également pris en compte. Grâce à l'absence de capteurs, vous pouvez faire voler le drone tout près d'un obstacle et du sol, et réaliser ainsi des prises de vue plus spectaculaires et plus dynamiques qu'avec un drone vidéo classique.

Une autre fonctionnalité utile est le démarrage automatique de l'enregistrement vidéo dès que les moteurs de l'Avata 2 démarrent. Pendant les vols d'essai, j'ai lancé l'enregistrement manuellement jusqu'à ce qu'une fois j'aie oublié de le faire. Après ceci, j'ai toujours fait voler le drone avec le démarrage automatique de l'enregistrement. Pour un pilote de drone, il n'y a rien de pire que de constater que la carte mémoire est vide après un vol passionnant.

Grâce au stabilisateur à 1 axe, la caméra peut être orientée vers le bas et vers le haut pendant le vol. La plage contrôlable va de -85° à +80°. Lors du pivotement vers le bas, la caméra peut être réglée sur environ -75° sans qu'aucune partie du drone n'apparaisse dans l'image. Un pivotement vers le bas plus important sert plutôt à l'orientation en cas de vol stationnaire ou lent.

Malheureusement, le temps de vol pendant mes tests était loin d'atteindre les 23 minutes promises par le fabricant. Après une durée de 10 minutes environ, il ne restait que 20% de la capacité de l'accu. A ce moment-là, le drone signale pour la première fois qu'il va interrompre le vol et retourner au point de départ. Ce processus peut être désactivé manuellement, mais la durée de vol qui reste jusqu'à la prochaine interruption et au retour automatique est très courte. Il n'est plus possible de faire de grandes excursions pendant ce temps. La durée de vol courte est en partie due au fait que je suis habitué aux drones FPV normaux, qui volent beaucoup plus vite. Avec l'Avata 2, j'ai volé la plupart du temps avec la vitesse maximale et en mode sport. Cela se traduit par une durée de vol plus courte. Avec un style plus détendu, une durée de vol entre 15 à 18 minutes est réaliste.

Il ne faut pas ignorer un détail important concernant la vitesse de vol maximale. Dans tous les pays de la CE (Suisse et UE), la vitesse maximale est limitée à 16 m/s ou 57.6 km/h (pour le contrôleur de mouvement) et à 19 m/s ou 68.4 km/h (contrôleur FPV en mode manuel). Dans toutes les régions FCC, le contrôleur FPV atteint pourtant en mode manuel une vitesse de 27 m/s ou 97.2 km/h. DJI a adopté cette limitation de vitesse pour que le drone soit autorisé dans la classe de drones C1. Vous trouverez plus de détails sur les classes de drones dans les liens ci-dessous.

La caméra 4K possède le même capteur que la caméra DJI Osmo Action 4 actuelle. La qualité d'image est convaincante en plein jour et par tous les temps. Une tentative de capter les derniers moments de lumière du jour pendant l'heure bleue qui s'achève a toutefois montré les limites de la caméra de l'Avata 2.

Si l'on enregistre à 50 ou 60 images par seconde, il est possible de ralentir l'enregistrement de 50% lors du montage vidéo, sans que la vidéo finale ne présente de saccades gênantes. On obtient ainsi de superbes séquences au ralenti avec 25 ou 30 images par seconde. La stabilisation de l'image fait un excellent travail. Tant qu'on n'agite pas trop la télécommande, on obtient des images parfaitement lissées.

Avec l'Avata 2, DJI a beaucoup évolué l'entrée dans le domaine FPV. La qualité et la stabilisation de l'image, la stabilité du signal, le niveau de bruit réduit et d'autres caractéristiques offrent nettement plus de possibilités que le premier drone Avata. Ceux qui veulent profiter de l'expérience de vol ultime sont obligés d'acheter le contrôleur FPV en plus, parce qu'il n'est pas compris dans le kit de démarrage. Les deux contrôleurs sont pourtant complémentaires, et ce n'est pas plus mal de posséder les deux. Le contrôleur de mouvement est par exemple idéal pour enregistrer des vidéos promotionnels en intérieur, dans une ambiance entièrement décontractée.

-46 Go de mémoire interne -Carte microSD de 512 Go (en option) Caméra:

-Capteur : 1/1.3" -Pixels effectifs : 12MP -Champ de vision max. : 155°. -Ouverture : f/2.8 -Mise au point 0.6 m à l'infini -ISO 100-25600 -Vitesse d'obturation: vidéo 1/8000-1/30s, photo 1/8000-1/50s -Mode photo : image unique -Résolution vidéo max. : 4K (4:3) 3840x2880@30/50/60fps ; 4K (16:9) 3840x2160@30/50/60fps -Format vidéo : MP4 (H.264/H.265) -Débit binaire vidéo max.: 130Mbps -Modes couleur : standard, D-Log M -Plage de stabilisateur contrôlable : -85° - +80 -Stabilisation de l'image : RockSteady 3.0+ et HorizonSteady Dimensions du drone:

-4S 2150mAh Li-Ion

-Pays FCC 20 km / Pays CE (par ex. Suisse et UE) : 10 km

--10 à +40°C Transmission vidéo:

-Ocusync4 (O4)